Les Clés du Valhall
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 Sur la vie d'Ikol : fragments retrouvés

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Rarax
Maître mercenaire : soiffard assoifé, chevalier à l'épée rouillée
Rarax


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MessageSujet: Sur la vie d'Ikol : fragments retrouvés   Sur la vie d'Ikol : fragments retrouvés EmptyJeu 05 Nov 2015, 19:07

Sur la vie d'Ikol : fragments retrouvés 660101Puit


Ikol et les Enutrofs du puits :


C'est une bien étrange personne qu'Ikol, et l'on sait bien peu de choses sur lui. Mystérieux Zobal tout d'un jaune et d'un violet criards vêtu, c'est en grande partie de lui que nous parlerons aujourd'hui. Né vraisemblablement durant la première moitié du sixième siècle, tôt dans sa vie Ikol fut inspiré par Shariva, la déesse du Tumulte, divine instigatrice du Grand Chambardement, et forte fut la foi d'un Ikol au caractère incertain, changeant, turbulent et facétieux. Dès ce jour, Ikol quitta les montagnes et le peuple gardien des masques qui y vivait et dont il était issu, puis il s'improvisa de par le monde en messager de Shariva - dont le culte était à cette époque méconnu - porteur de sa voix et dispensateur de son incessant chaos. Or là fut-il confronté à bien des déconvenues car à ce moment là-même gagnait subrepticement en force dans les esprits des gens d'Amakna la parole de Nido. Si ce nom ne vous est guère familier, c'est car tôt est-il sombré dans l'oubli, lui et ses projets comme il sera dit ici. Nido était en faveur d'une pensée où régnaient en maîtres le calme, l'apaisement et l'habitude. Il se portait en faveur d'un monde figé dans un temps éternel, loin des problèmes et des querelles du siècle. Et en cette époque où grondaient au loin les forces impétueuses des deux cités rivales qui semblaient prêtes à se réveiller et à déverser sur le monde leurs innombrables et belliqueuses légions, le message de Nido était, dans certains cercles, plutôt bien accueilli. Alors voyant-là qu'une intolérable ombre commençait à entacher la volonté de sa bien-aimée déesse,Ikol se trouva fort préoccupé et c'est sans doute la fougue d'une jeunesse éclatante qui lui intima l'envie d'agir pour contrer Nido. Et un jour arriva qui verrait la solution à tous ses problèmes et chamboulerait à jamais son existence...


C'était une journée comme les autres et Ikol se sentait las de ses préoccupations qui ne cessaient de le tourmenter. Alors il décida de vagabonder loin de toute activité pour à loisir pouvoir penser et ses pas le portèrent au hasard dans les plaines de Cania (car il était secrètement inspiré par Shariva), et là il profita du confort d'un puits solitaire couvert de fleurs étrangement dressé sous quelques arbres assemblés dans la plaine vierge pour s'assoir afin de réfléchir aux événements récents et à venir... Et là le destin frappa : un serpentin se glissa jusqu'à lui et, de peur de se faire piquer, Ikol eût un mouvement de recul qui le fit tomber à la renverse dans le puits ! C'est une chute de plusieurs centaines de mètres qu'il lui sembla faire car le puits était profond et s'enfonçait aux confins de la terre pour parvenir jusqu'à un grand lac souterrain à l'eau noire et dormante, qui ne fut troublée depuis bien longtemps lorsque le corps d'Ikol y fut accueilli. L'eau était profonde et Ikol s'en tira presque sans dommages. Il réussit à remonter à la surface et à s'échouer au bord de l'eau où, épuisé et éprouvé, il sombra dans les ténèbres alors que des formes s'agitaient en murmurant dans l'obscurité...


Lorsqu'il se réveilla, quelques heures plus tard, il était confortablement installé dans un grand lit,dans une pièce richement décorée aux murs de pierres taillés mais pourtant sans la moindre fenêtre. Et ce n'était pas moins de douze Enutrofs, la barbe fièrement dressée, portant chacun un bonnet de différente couleur sur la tête, qui étaient autour de lui en train de le scruter curieusement. Alors ils rassurèrent Ikol en lui expliquant qu'il avait échu par hasard dans leur demeure en tombant d'un puits et qu'ils l'avaient aussitôt recueillis puis s'étaient occupés de lui. Ikol voulût en savoir plus sur ses mystérieux hôtes mais ceux-ci lui intimèrent de se reposer puis s'en furent dans le couloir adjacent et Ikol put percevoir leurs chuchotements inquiets sans en comprendre les mots car ils semblaient discourir entre eux dans une langue étrangère. Plus tard, lors qu'Ikol était éveillé, l'un d'eux vint et l'invita à partager le dîner avec les autres habitants des lieux. Alors Ikol fut emmené dans une immense salle au plafond haut, aux murs taillés dans la pierre brute et recouverts de riches tapisseries et décorée de mille objets faits d'or, d'argent et de pierres précieuses. Au centre était dressée une table rectangulaire entièrement recouvertes de mets appétissants. Une lumière chaleureuse donnait au lieu un aspect convivial et réconfortant, et Ikol fut en son cœur rassuré. Les douze Enutrofs de tout à l'heure étaient là et avec eux était un treizième qu'il n'avait pas encore vu. Celui-ci portait une barbe argentée proéminente, qui surpassait en longueur, en épaisseur et en splendeur celles des autres Enutrofs.Il avait un bonnet pourpre sur la tête et il s'exprima d'une voix claire : "Bienvenue dans notre humble demeure, ami ! Mes Enutrofs m'ont raconté comment ils te trouvèrent et te soignèrent alors que j'étais en affaires de par le monde, et en cela je les remercie car jamais à l'encontre des règles sacrées d'hospilité nous devrions agir." Bien que ces mots rassurants résonnaient en une douce musique dans la vaste salle, les visages des douze autres Enutrofs n'en étaient pas moins porteurs d'anxiété. Alors l'Enutrof poursuivit : "Avant toute chose, il convient pour nous de nous présenter : je suis Vari Ande, le chef de cette joyeuse compagnie et on nous appelle chez nous, car nous venons de loin d'ici, les Nibé Longue Haine (car nous sommes de la famille des Nibé et on dit de nous avoir longue et âpre rancune).". Puis suite à cela,il déclina l'identité de chacun des Enutrofs, et tour à tour, ceux-ci s'inclinèrent en tirant leur bonnet lorsque leur nom fut mentionné. Ainsi étaient ils : Thodric, Gondric, Wulfuric, Siegeric, Werfild, Amarild, Gunsfila, Turfila, Thori, Gondi, Dovis et Lovis. Alors Ikol se présenta à son tour : "Je suis Ikol, fils du peuple zobal qui garde les masques sacrés dans la montagne. Et Ikol vous remercie comme jamais il pourrait pour votre bienveillance et votre aide. Ohoh !". Alors tous s'assirent autour de la table, Vari Ande à un bout, Ikol à l'autre, et les douze Enutrofs six contre six sur les côtés. Ils discutèrent gaiement en dégustant des mets somptueux et en s'abreuvant abondamment d'un hydromel délicieux. Bien que ses hôtes furent de prime abord déconcertés par les étranges manières du zobal, et surtout sa façon d'entrecouper constamment ses propos d'un rire déroutant, ils furent séduits par son esprit et la maîtrise de son verbe. Alors l'anxiété des débuts se dissipa – la boisson aidant sans doute -et Ikol eût loisir d'en apprendre plus sur ses hôtes. Ils venaient d'une île au loin peuplée d'Enutrofs et toute l'année durant prise dans les glaces qu'ils appelaient Borgondia. Ils expliquèrent qu'ils étaient venus s'installer ici quelques décennies plus tôt en quête des minerais qui manquaient à leur île, qui s'appauvrissait et ne promettait guère plus de riches déconvenues aux nouvelles générations comme il en fut avant. Ils échurent domicile ici et ils creusèrent d'immenses galeries et sculptèrent dans la roche un palais à la mesure de leur grandeur. Ils disaient travailler les métaux comme peu savaient le faire, et Ikol put confirmer par lui-même la véracité de leurs propos tant leurs œuvres étaient belles. Au cours de la soirée, alors qu'ils conversaient, Ikol remarqua le bel anneau d'or éclatant que portait à son doigt Vari Ande. Interpellé, car de celui-ci semblait se dégager une grande magie, il n'osa pas toutefois interroger son possesseur.



Ikol resta plusieurs jours ainsi chez les Nibé Longue Haine, et ceux-ci ne semblaient guère disposés à vouloir le laisser partir. En fait, ils le maintenaient captif de peur que soit dévoilée leur cachette et "personne jamais ne devra connaitre l'endroit où nos richesses seront gardées" s'étaient-ils jurés. Ikol finit par l'apprendre et comprit pourquoi les Enutrofs s'étaient montrés si inquiets à son arrivée. Ainsi prisonnier, il fut fort malheureux, lui que la foi de Shariva animait... et qu'il devait toujours défendre contre Nido. Alors un mois puis deux passèrent sans qu'Ikol ne trouvât de plan pour s'échapper : chaque jour restait au moins un Enutrof pour le surveiller l'air de rien tandis que les autres partaient travailler dans les immenses galeries qui s'étendaient loin dans la terre et la nuit, les portes du palais étaient closes. Ikol se lia toutefois avec Vari Ande qui semblait bien l'apprécier. Alors il lui demanda un jour quel était cet anneau qu'il mettait tout le temps au doigt et celui-ci expliqua que c'était leur plus grande fierté : l'anneau de Ni Feu ni Haine car plus jamais ils ne craindraient ni l'un ni l'autre comme il en fut avant. Il lui raconta comme ils le forgèrent à partir d'un or d'une pureté jamais égalée trouvé au centre-même du massif rocheux de Cania et comment lui-même l'ensorcella pour lui transmettre de grands pouvoirs, alors que l'or était déjà, lui semblait-il, porteur de magie. Il lui souffla même à demi-mot que l'anneau semblait allonger la vie de celui qui le détenait, ce qui expliquait pourquoi Vari Ande avait l'air plus jeune que ses compagnons. Ikol en fut troublé et l'anneau le fascinait, l'attirait instinctivement, comme si le destin devait unir l'un à l'autre. Puis un jour, Ikol réussit à tromper la surveillance de ses hôtes et à aller plus loin qu'il lui était permis dans les galeries. Mais, hélas, à ce moment-même revenaient les Enutrofs de leur journée de labeur comme put l'entendre Ikol qui était adroitement caché derrière un rocher. Et alors qu'ils passaient, il se rendit compte qu'ils étaient accompagnés de trois grands Troolls solidement enchaînés qui tiraient les chariots remplis des gravats et des richesses amassées dans les galeries. Les Enutrofs emprisonnèrent les Troolls dans une salle non loin de là où Ikol était caché et alors un plan germa dans son esprit tandis qu'il rejoignait discrètement ses appartements...


Il attendit le matin, lorsqu'aux premières heures de l'aube l'un des Enutrofs se réveillait avant les autres pour ouvrir les grandes portes du palais souterrain et entamer les préparatifs de la journée qui s'annonçait. Alors à ce moment-là, il réussit à se glisser jusqu'au lieu où étaient emprisonnés les Troolls et, à l'aide de la clé négligemment laissée suspendue face à la grille de la prison, les libéra. Ceux-ci, heureux mais furieux passèrent devant Ikol sans-même le remercier et s'en allèrent à grand bruit en direction du palais avec la ferme intention de se venger. Mais c'était-là le moment où les Enutrofs les plus matinaux partaient travailler et ils tombèrent face-à-face avec les Troolls. Ceux-ci voulurent les piétiner et, surpris et pris de panique, les Enutrofs s'égaillèrent en tous sens en appelant à l'aide leurs compagnons. Ikol, ravi de tout ce tumulte qu'il a su créer, profita de la situation pour se rendre dans la chambre de Vari Ande comme le souhaitait une part de lui sans qu'il n'arrivât à expliquer pourquoi (pour la seconde fois, c'était la volonté de Shariva qui parlait par-devers lui). La chambre était loin de l'entrée du palais et on n'entendait rien du chaos qui y régnait. L'Enutrof était donc encore plongé dans un profond sommeil, emmitouflé dans ses couvertures dont dépassaient uniquement sa longue barbe, le bonnet (qu'il avait tronqué avec celui qu'il mettait la journée) qui reposait sur ses sourcils broussailleux et, surtout, son maigre bras qui pendait au bord du lit à sa droite et où, à l'un des doigts de sa main, était le fameux anneau. Alors Ikol s'approcha et déroba discrètement l'anneau. A ce moment-là, Vari Ande s'agita et s'éveilla : "Ikol ? dit-il. C'est toi ? Mais... que fais-tu ici ?" et voyant l'anneau que tenait entre ses doigts Ikol : "Mon anneau... Traitre ! Fourbe ! Voleur ! Sournois ! Bandit ! Rends-le moi !" se mit-il à hurler en sautant hors du lit. Alors qu'Ikol commençait à s'en aller, riant, sautant d'un pied d'un autre à vive allure et ayant rangé l'anneau dans sa poche (il lui répugnait de le mettre au doigt, sans savoir pourquoi : c'était la troisième et dernière inspiration de Shariva dans cette aventure), Vari Ande éructa, d'une colère noire, ces terribles mots : "Sois maudit ! Sois maudit pour toujours ! Car l'anneau n'a qu'un seul maître et c'est moi. Il te détruira, pour le larcin que tu as commis. Je te retrouverais et te tuerais, sois en sûr !". Mais Ikol était trop rapide pour lui et il alla rejoindre les Troolls qui, satisfaits d'avoir donné quelques baffes à deux des Enutrofs qui gisaient inconscients ou morts sur le sol (les autres se cachant quelque part dans le palais), s'en allèrent en trottant dans les galeries. Ikol les suivit car il ne saurait pas trouver son chemin dans les innombrables tunnels creusés par les Nibé Longue Haine et, à la sortie (il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas vu la lumière du soleil), il se trouva nez à nez face aux Troolls qui tous trois semblaient l'attendre.


Loin de se montrer agressifs, ceux-ci s'inclinèrent bas et le premier commença : "Merci, ô maître zobal de nous avoir sauvés...", puis le second continua : "...de ces terribles Enutrofs, vils et fourbes qui nous dupèrent et nous emprisonnèrent..." et le troisième termina : "... et à jamais nous vous soyons redevables et tant qu'un service de notre part de vous sera pas rendu, la paix ne saura nous trouver." "Parole de Trooll !" s'exclamèrent-ils tous ensemble enfin en se frappant le poing droit sur leur poitrine gauche. Alors ils se présentèrent à Ikol. Ils se nommaient Gontran, Gondillac et Gontebert, et étaient tous trois frères. Ils venaient de la forêt de Litneg dont ils ont été exclus par leur peuple car "des racines de la bruyère, puis de la fontaine dont on boit l'eau, nous jouâmes avec des cartes et ils se révoltèrent". Ikol ne comprit pas vraiment la signification de la phrase, mais en saisit la substance : épris de poésie, de littérature et de théâtre, les trois Troolls étaient mal vus des leurs et il ne leur restait que l'exil pour vivre en paix. Et alors qu'ils erraient tristement dans la plaine de Cania, ils rencontrèrent une nuit le chemin des Nibé Longue Haine. Habitués à voir débarquer régulièrement des aventuriers dans la forêt pour tabasser quelques uns des leurs(c'était en général un Iop suivi d'une petite troupe de timides personnages habillés en fourrures de prespic), les Troolls voulurent à loisir écrabouiller avec leurs massues les petits personnages en un honnête geste de défense. Mais ceux-ci, apeurés, leur proposèrent plutôt de jouer au jeu des énigmes, et si les Troolls gagnaient, ils pourraient faire ce qu'ils voudraient des Enutrofs et vice-versa. Les Enutrofs proposèrent sans espoir ce jeu car pensant les Troolls bêtes, ils pourraient facilement les vaincre. Quant aux Troolls, ils acceptèrent (à la surprise des Enutrofs) car c'était en vérité leur jeu préféré et ils y étaient très forts (en plus d'être particulièrement joueurs). Et c'était vrai ! Les Enutrofs eurent bien du mal à répondre aux énigmes des Troolls tandis qu'eux balayaient sans soucis celles des Enutrofs. Alors le chef des Enutrofs, fourbe, trahit les Troolls en posant cette question : "Qu'y a-t-il dans ma poche ?" (peut-être était-ce une simple et innocente interrogation adressée à lui-même?). Fous de rages et dupés, les Troolls voulurent les écrabouiller mais liés par la magie du jeu et du serment prêté, ils ne purent que s'avouer vaincu et c'est comme ça que les Nibé Longue Haine trouvèrent trois ouvriers pour le moins efficaces.


Sur-ce, Ikol salua chaleureusement ses nouveaux amis Troolls et l'on dit qu'ils se revirent parfois. Le zobal n'oublia pas leur promesse et il ne pouvait pas la leur refuser sans entacher leur honneur de Troolls. C'est bien plus tard, toutefois, qu'il trouva une mission à leur confier... et bien pénible fut-elle mais c'est là une autre et longue histoire ! Dans l'immédiat, Ikol alla voir Nido et lui offrit traitreusement l'anneau le temps qu'il le mette au doigt. Car s'étant rappelé des propos de Vari Ande et ayant étudié la magie de l'anneau, il comprit qu'un sortilège maléfique lui avait été lancé pour maudire quiconque autre que le chef des Nibé Longue Haine le portait. C'est ainsi que Nido sombra tôt dans l'oubli, dans des sordides querelles idéologiques et d'intérêt et qu'il mourut, dit-on, assassiné par l'un de ses pairs, seul et abandonné de tous. Ikol avait donc rendu son premier grand service à Shariva et il garda pour lui l'anneau pour préserver les autres de son danger... Et bien des aventures encore l'attendaient...
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